Déambulant la nuit tombante
En arrière-plan, obsédante,
j’entends la trompette de Miles Davis
Dans la boue j’avance, je glisse
On m’a averti, c’est le stade terminal
Ah! Louis, j’ai Malle…

Avec le réchauffement climatique et la montée des océans, il faut mettre les générations futures à l’abri. Notre concept, c’est d’allier sécurité et adaptation grâce à la modularité. Sur ce modèle témoin, on a mis une dizaine de niveaux pour démontrer la solidité de l’édifice et les possibilités d’extension. Mais dans les premiers temps, il n’y en a que trois. L’étage supérieur est la pièce à vivre, celui du milieu sert à stocker les matériaux du kit construction et le « rez-de-l’eau » permet d’amarrer sa barque au ponton amovible. Au fur et à mesure que l’eau monte, vous récupérez les panneaux de l’étage inférieur pour ne pas faire résistance à l’eau et vous les installez au-dessus grâce au kit. Bref, vous remontez tout d’un niveau. Les matériaux sont issus du recyclage, l’empreinte carbone est proche de zéro. L’avantage, avec un tel investissement, c’est que c’est un placement sûr et à long terme. Croyez-moi, vos petits-enfants vous remercieront.

Quand on a toujours voulu être gardien de phare mais qu’on n’aime pas la mer, c’est compliqué.
On veut être tout seul, avec le monde à ses pieds. Tout voir, ne rien entendre, ne rien avoir à donner.
Ca risque de tanguer un peu les jours de grand vent, mais là au moins personne ne viendra se mêler.
Parfait.
Il n’y a plus qu’à grimper.

Du haut de ma cabane à flanc de nuage j’embrasse
J’étreins le vent, j’effleure la bruine et les bourrasques
Je pose mes lèvres au creux des vagues et des averses
J’écoute la pluie pianoter au-dessus de moi
La houle-ondine danser en ondes infinies
Le ressac effleurer des doigts mes côtes

Je brasse, j’embrasse, j’embrasse du regard

Comme à la piscine, c’est le règlement !
C’est, qu’ici, on ne se contente pas de d’essuyer ses chaussures sur le paillasson….
O que non… ici, les chaussures n’ont qu’à bien se tenir.