Signal

SIGNAL

Juin 2014,Naples - Pour une bonne entente, il faut être orienté dans la même direction. Même si tout cerveau relié est un paratonnerre qui s’ignore, tant que le signal est bon et que la place est disponible, les antennes seront érigées. “À petites doses c’est grisant, on a l’impression de communier du bonheur ensemble” me disait alors Francesco ce supporter de Gli Azzurri, l’équipe de football locale. De nos jours, ces perfusions mentales alimentent tous les actes héroïques par procuration. Elles se sont miniaturisées et le signal s’intensifie toujours davantage dans l’attente d’un black-out d’un nouveau type. Mon sevrage est difficile car il altère la virtualité. Mon passeport vers l’anormalité est là. Je n’ai plus d’acouphène, mais d’ennui je me suis remis à l’écriture.

SIGNAL photographie de Bruno D'ALIMONTE
Bunker Cage Caravane Cycle Dépôt d'ailes d'anges Dôme Excelsior Exhibition Friends Friture Glaçons Glouton Goal Gueule de bois Heavens L'Amour Paradis Peepshow Plexiglas Pylône Roue Signal Stoïque Tempête

LES CO-ÉCRITURES

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*Le texte proposé devra être bref, énigmatique et personnel. Retenu, il pourra ensuite être exploité dans le Sepia Imaginarium en vous citant.

 

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  • Contact

    Du ciel comme s’il en pleuvait, des bourdonnements telluriques en boucles millénaires et des attrape-rêves en ferraille.
    Pointe l’oreille, tends le doigt, regarde voir : la vie est un monde-miroir et nos corps des vaisseaux.
    On dérive comme des barques trouées on s’accroche au gouvernail.
    Et on écope. Au bout du la mer-ciel il y a un « je ne sais pas », il y a un « quelque quoi », un contact, une image…
    Lève les yeux, la vigie agite les bras : « Mer! Mer!!! ».

    24 février 2023

    par : Vitor Vapooru

  • La bonne aventure

    Il était une fois un monde d’ondes, d’ondes positives. Fils et antennes entremêlés.
    Les oiseaux se posaient sur les antennes, les enfants étaient au bout du fil.
    Rien ne faisait écran. l’oiseau apprenait à l’enfant à siffler. L’enfant apprenait à l’oiseau à rêver.
    C’était un programme sans chaîne, et sans clavier.
    Sans clavier pas tout à fait, il y avait la petite pianiste du deuxième, dont le père était réparateur de toits, de paratonnerres, de cumulus ou de nimbus .
    Les nuages n’étaient pas des « clouds », les oiseaux savaient leur temps d’antenne illimité.
    Parabole? Fable?
    Une petite armée de bouts de fer, cherchaient, guettant le ciel, la bonne aventure de tous les étages.

    7 février 2023

    par : Phil G et compagnie