Excelsior

EXCELSIOR

2011, La Panne - Du haut de ma villégiature, je savourais les paysages dramatiques car le monde se reconstruit en permanence. Je porte le nom des plus grands palaces et le latin est loin derrière. Quelques pigeons aristocrates squattent et jouissent de la vue. Dans l’urgence, je ferme les rideaux pendant que de l’autre côté en face, un photographe se moque de moi. Les jeunes ne respectent plus rien! Du haut de ma villégiature, je savoure le paysage dramatique. Le monde s’écroule en permanence. Une coupe de Franciacorta à la main, je savoure ma chance d’être au-dessus. La devise de Stan Lee, m’accompagne alors que les grands palaces sont bien derrière.

EXCELSIOR photographie de Bruno D'ALIMONTE

LES CO-ÉCRITURES

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*Le texte proposé devra être bref, énigmatique et personnel. Retenu, il pourra ensuite être exploité dans le Sepia Imaginarium en vous citant.

 

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  • Excelsior

    Autrefois, Excelsior était le joyau de la ville. Mais avec le temps, les gens ont commencé à le délaisser. Les locataires sont partis les uns après les autres, et les propriétaires ont arrêté de prendre soin de l’immeuble. Les fissures dans les murs se sont agrandies, les fenêtres ont été brisées et les escaliers sont devenus dangereux. Mais personne ne s’en souciait. Excelsior était devenu un lieu de déclin et de désespoir, un symbole de l’abandon de la ville. Et même lorsque les autorités ont finalement décidé de démolir l’immeuble, personne ne s’est plaint. Car pour eux, Excelsior n’était plus qu’un vestige du passé, un rappel cynique que tout ce qui brille un jour peut se faner et disparaître.

    Chat GPT

    23 février 2023

  • Chut(e)

    C’est le temps qu’il faut prendre, de peur de le perdre.
    Ce qui reste est à moi, quand tout bouge à donner le vertige. Je peux encore rêver les histoires d’une impermanence fragile, les couver de mes ailes furtives.
    Les façades trompeuses des villes cachent autant de possibles que leurs fenêtres aveugles, je me pose sans bruit sur leur rebord pour écouter leur souffle étouffé par le brouhaha assourdissant des rues vides.

    18 février 2023

  • exceslior

    14 février 2023